
Par Tristan Routier – Juin 2024
Depuis quelques années maintenant, la question des ovnis connaît un regain d’intérêt au-delà des sphères du surnaturel et de l’impossible ou elle était généralement cantonnée. Plusieurs raisons expliquent cette normalisation progressive ayant conduit à déstigmatiser ce phénomène notamment dans les milieux médiatiques et universitaire.
Tout d’abord, le champ lexical employé depuis des décennies à peu à peu évolué pour redonner un caractère sérieux à la question. Le terme Objet Volant Non Identifié qui sous entendait souvent l’hypothèse extraterrestre à peu à peu laissé place au terme de PAN (Phénomène Aérospatial Non-identifié), plus consensuel et permettant de prendre en compte les phénomènes atmosphériques qui étaient souvent la cause de certaines de ces observations.

Ensuite, l’actualité a donné raison aux partisans de l’existence d’un mystère qui suscitait l’attention des gouvernements. En effet, le 16 décembre 2017, le prestigieux quotidien le New York Times a publié un article qui révélait que le département américain de la Défense avait dépensé 22,5 millions de dollars dans le cadre d’un programme secret intitulé « Advanced Aerospace Threat Identification Program » dont le but était d’enquêter sur les ovnis.
Les mois qui suivirent furent ponctués par des déclarations d’anciens officiers de l’armée ou du renseignement américain ainsi que par la diffusion de vidéos du département américain de la Défense présentant de soi-disant ovnis (car il s’agit bien ici d’objets physiques) filmés par des caméras qui équipaient des appareils militaires.
Il n’en fallait pas moins pour que d’autres organismes, tels la NASA ou des établissements universitaires comme la prestigieuse université d’Harvard ne se saisissent aussi de la question des PAN, actant ainsi définitivement sa déstigmatisation outre Atlantique.
En Europe également, l’idée que des objets non-identifiés puissent traverser notre espace aérien fait aussi son bout de chemin. En témoigne les nombreux articles, les conférences et les débats qui laissent la parole à des personnalités du monde de l’aviation civile, des renseignements ou de la recherche. L’idée de l’existence des ovnis ne fait certes pas l’unanimité, mais le sujet tend à gagner en crédibilité, notamment du fait de l’intervention de personnes reconnues pour leurs parcours professionnels.
En revanche, la situation est toute autre dès lors qu’on traverse la mer Méditerranée. En effet, si le sujet ovni a su s’imposer dans les esprits en Asie et en Amérique1, il en est tout autrement en Afrique ou la question est inexistante au sein du débat public et plus encore au sein du monde de la recherche.
Mais si le sujet ovnis est inexistant en Afrique, n’est-ce pas parce qu’il fait partie d’une réalité tellement évidente qu’il est inutile d’en parler ? Notamment, on peut se demander si la question ovni n’est pas intrinsèquement liée à la question de l’invisible, du surnaturel. Or l’invisible est, sur le continent africain, une réalité du quotidien. L’invisible accompagne l’homme tout au long de sa vie, et se matérialise par une série de rites et de coutumes destinées à rappeler son existence et son incidence sur la destinée des êtres vivants.
Dans un tel contexte, se pourrait il que les ovnis et leurs mystères ne soient pas considérés comme « incroyables » pour de nombreux africains, ou du moins pas plus incroyables que les mystères du vodun ? Ils s’insèreraient ainsi dans un système de pensée ils auraient une place, ils seraient interprétés en certains termes.
Dès lors, nous pouvons supposer que la compréhension du phénomène ovni en Afrique doit être considérée à travers le prisme de la « mystique » propre à chacune des civilisations et cultures que comptent le continent. Il faudrait donc enquêter sur ces spécificités locales pour savoir comment ils les pensent, les intègrent et expliquent leur présence.
Prenons le cas du Mali, pays disposant d’une tradition historique millénaire conservée grâce aux connaissances des traditionalistes (griots jeliw et gesere) puis retranscrite et analysée par des historiens et des anthropologues. Nous allons tenter à travers le prisme religieux vernaculaire de considérer le phénomène ovni à partir d’une observation faite dans les années 1990 par un habitant du village de Kela, dans le Mandé malien.
Situé à environ à environ 80 kilomètres de Bamako, le village de Kela occupe une place particulière en raison de la position de ses griots. Ces derniers ont une grande importance dans la culture mandingue car tous les sept ans, ils célèbrent la version dite « officielle » de l’épopée de Sunjata Keita à l’occasion de la cérémonie septennale du Kamablon qui se déroule dans le sanctuaire du Kamabolon, dans la ville de Kangaba à 5 km de Kela. Pour cette raison, les griots mandingues font souvent référence à Kela comme étant la source de leur savoir. C’est donc un lieu chargé en connaissances et en mystères.

Ce récit m’a été conté en 2004 par Mamadou Ba Kamissoko, griot résidant à Kela. Je faisais alors un stage de terrain dans le cadre de mes recherches en histoire médiévale africaine sur « la royauté mandingue entre le XIIIème et le XVème siècle ».
« Quand j’étais enfant, je partais souvent au fleuve pour acheter des poissons et ensuite les vendre à Kangaba pour alimenter les buffets des restaurants et hôtels à Bamako. J’empruntais le chemin de 2 km qui conduisait au fleuve Niger et j’attendais que les pêcheurs reviennent en espérant que la pêche soit bonne. Ce soir-là, les pêcheurs ont mis du temps à revenir, et j’ai dû rentrer alors qu’il faisait déjà sombre. J’avais 13 ou 14 ans et cela m’était déjà arrivé de faire le trajet de nuit. Pourtant rien ne m’avait préparé à ce que j’allais voir. Au bout de 30 minutes de marche, alors qu’il faisait nuit noire et que j’arrive à proximité du village, je suis ébloui par une lumière rouge qui semble émaner du haut d’un arbre. Il s’agit d’un vieil arbre, comme ceux qu’on nomme les « djirimasa » ou « arbres rois ». Les anciens disent que ces arbres abritent parfois des djins ou des wokloni2.
Je suis donc ébloui par cette lumière rouge, un djin et je pars en courant pour lui échapper mais elle réapparaît devant moi me forçant à faire volte-face. Je continue alors à courir en poussant un cri jusqu’à ce que j’atteigne le village. Je me réfugie alors dans ma case. Voilà comment cela s’est passé la première fois.
Ensuite, j’ai revu le même djin juste derrière ma case, toujours pendant la nuit. À cette époque il n’y avait pas beaucoup de personnes au village. J’ai l’impression que les djin comme les wokloni n’aiment pas quand il y a du monde. Ils préfèrent se montrer dans les lieux isolés, loin des hommes. Mais dès qu’il y a des motos ou des voitures on ne le voit plus. C’est comme s’ils n’aimaient pas l’odeur du carburant.
On dit des djin et les wokloni qu’ils peuvent changer de forme et prendre l’apparence d’un enfant. Il arrive également que leurs yeux brillent d’une lumière rouge ce qui est vraiment effrayant. J’ai aussi appris que certains de ces diables peuvent nous rendre aveugle. De plus quand ils apparaissent sous leur forme lumineuse ils laissent parfois une trace de brulures sur le sol. »
Si plusieurs éléments ressortent de ce récit, trois attirent notre attention : les apparitions de lumières rouges, les djins et les wokloni.
Les observations impliquant des lumières rouges sont récurrentes dans les récits relatifs aux ovnis. A titre d’exemple, en France, plusieurs phénomènes similaires ont été recensés3.
Concernant les djins et les wokloni, ils reviennent très souvent dans la littérature fantastique ouest africaine mais surtout dans les récits cosmogoniques retraçant la création du monde et l’apparition des humains. Mais avant de développer davantage ces deux éléments, revenons vers le témoignage d’un autre individu, anonyme cette fois, Lansine D., un agriculteur de 36 ans qui réside également à Kela.
« J’ai vu un wokloni quand j’avais 23 ans. Cela s’est passé au cœur même de Kela en pleine nuit. Je rentrai avec des amis d’une cérémonie qui s’était déroulée dans un autre village. Je me souviens qu’en arrivant à Kela il n’y avait personne. On a vu soudain un personnage de petite taille avec de longs cheveux. Je l’ai interpellé en lui demandant ce qu’il faisait là. Ce dernier a pointé un doigt en direction de cases comme s’il voulait dire qu’il venait de là. Mais je connaissais les enfants de la famille qui vivaient dans ces cases et je lui ai dit qu’il ne pouvait pas venir de là. Il s’est alors écarté de moi et s’est enfui subitement. Je me souviens avoir vu ses longs cheveux en lui courant après mais je n’ai pas réussi à le rattraper. C’est à ce moment que j’ai compris qu’il s’agissait d’un wokloni. Ils ont l’habitude de rentrer dans le village et de s’introduire dans les cases ou il y a de la nourriture. Je crois qu’ils cherchent de l’eau, des arachides.
En ce qui concerne les wokloni sous forme de lumières, je n’en ai vu qu’une seule fois. C’était dans un champ. Il faisait nuit et je revenais à vélo d’un village voisin ou j’étais allé pour un baptême. J’étais accompagné par 4 amis. Nous venions tout juste de quitter le goudron pour emprunter le chemin qui mène à Kela et tout d’un coup en passant sous un grand arbre, on a vu une lumière rouge au-dessus de nous. On a pris peur et on a accéléré en direction de Kela. La lumière est restée sur l’arbre mais a projeté un faisceau lumineux dans notre direction. Cette lumière nous a suivi jusqu’à ce qu’on entre dans le village. On avait l’impression que la lumière pouvait nous suivre des kilomètres. Heureusement il ne s’est rien passé d’autre. Car j’ai entendu des histoires ou certaines personnes avaient été blessées par ces lumières. Parfois la lumière tombe, comme des graines, du haut vers le bas, et c’est ça qui fait mal ».
Dans ce second récit, on retrouve le terme wokloni mais il semble désigner tantôt un individu s’apparentant à un enfant, tantôt un phénomène lumineux qui apparaîtrait dans certains arbres. Nous allons voir que le terme renvoi à des traditions ésotériques récurrentes dans l’espace soudano sahélien, et qu’il apparaît dans plusieurs récits cosmogoniques, tant au Sénégal, qu’au Mali et au Niger.
Lors du « deuxième colloque International de Bamako de la Fondation SCOA pour la Recherche Scientifique en Afrique Noir », organisé au Mali en février 1976 ; une manifestation scientifique qui regroupa des historiens, anthropologues, archéologues, linguistes et des traditionalistes ; l’historien Djibril Tamsir Niané établit un lien entre les notions de djin et de wokloni : « Que je sache le mot Djinn, Djinna est très répandu chez les musulmans comme chez les animistes d’Afrique Noire, mais il y a un autre mot qui correspond au Djinn en malinké, c’est le mot wokolo. ».
Ces propos sont complétés par ceux du professeur Wa Kamissoko qui explique que : « Au Mande, il existe 5 sortes de génies portant des noms différents. Il y a : le Nyama, le Sigifen, le Konkoma, le Gwere, le Wokolo des Bambaras et enfin le Bilisi. Voilà les 5 sortes de génies connus au Manding et qui sont totalement différents les uns des autres ».
Enfin, l’historien Youssouf Tata Cissé ajoute les éclaircissements suivants : « les Nyama sont ces génies qui se manifestent sous forme de chaleur ou de déplacement d’air généralement chaud, Quand aux Sigifen (de sigi installer, et de fen chose), on pourrait les designer sous le nom de « génies de lieux » ; nous avons ensuite les Konkoma qui se présentent sous forme de points lumineux, de flammes ou de trainées de flammes ; les chasseurs connaissent bien ces manifestations nocturnes fréquentes dans la brousse et plus particulièrement sur les plateaux. Viennent enfin les gwere, ces petits hommes (les lutins ?) qui ont les pieds à l’envers, et le Bilisi ».
Les termes djin et wokloni semblent ainsi renvoyer à des entités parfois similaires et parfois distinctes. Il semble par ailleurs que la terminologie soit employée par plusieurs communautés.
Quelques années plus tard, lors du « premier séminaire international de l’Association SCOA à Niamey » en janvier 1981, Youssouf Tata Cissé reviens sur la terminologie employée pour désigner ces être mystérieux : « chez les Malinkés et les Bambaras, le « nain » ou lutin porte trois et même quatre noms. On l’appelle wòkulò ou wòkulònin, « l’être ou le petit être des creux » ; gòtè, « le ratatiné » ; gwèrèn ou dèndèrèni, « le condensé » ; mangusi, variété de nain vivant dans les entrailles de la terre. Ces nains occupent une place de choix dans les croyances et dans la mythologie mandingues ; ils auraient tous les talons tournés vers l’avant et une grosse tête ».
D’autres chercheurs, à l’instar du professeur Kélétigui Abdourahmane Mariko considèrent les wokloni comme des êtres bien réels, en se basant sur les récits fondateurs de certaines communautés. Il annonce ainsi4 en évoquant les traditions des populations Kagoro du Mali que : « en arrivant dans les localités qu’ils occupent actuellement, leurs ancêtres y auraient trouvé de petits hommes rouges, des nains, qu’ils ont refoulés vers le sud-sud-ouest. Je ne comprenais pas bien le malinké à ce moment-là, mais, par la suite, d’après les noms qu’ils donnaient à ces nains, j’ai compris qu’il s’agissait des woklo, c’est-à-dire soit des « lutins », soit des « négrilles ». Ils parlaient des gotenin qui, d’après les chasseurs, seraient des génies anthropomorphes de petite taille, velus, qui habitent les troncs creux de certains grands arbres, et qui donnent aux chasseurs qui leur font du bien les secrets permettant d’appeler le gibier ».
Il poursuit sa description en établissant un lien avec les nyamnyam du pays haoussa : « Les Kagoro décrivaient ces Woklo et Gotenin comme des cavernicoles. En rapprochant les traditions de Zinder relatives aux premiers occupants du pays, de celles des Kagoro maliens, les similitudes sont frappantes. Ceux que les habitants de langue haoussa du Damagaram ou sultanat de Zinder appellent Nyamnyam correspondent aux « petits hommes rouges » des Kagoro. Le Goïgoï haoussa correspond à l’Atakurma des Zarma songhay, au Woklo et au Gotenin des Kagoro et des Mandings. Le vocable donné par G. Dieterlen, goloma, correspond également au terme nyamnyam du pays haoussa.
Dans tout le pays haoussa, des traditions et des légendes présentent les mêmes versions de l’occupation du pays par quatre peuplements successifs, de l’origine jusqu’aux invasions peul, touareg ou européennes. Aujourd’hui encore, dans les grottes de Korgom, au sud de Tessaoua, entre le Niger et le Nigeria, vivent des cavernicoles qui seraient les descendants de ces nains connus là-bas sous le nom de shurrubawa ».
On retrouve ici l’idée que le wokloni aussi appelé woklo, atakurma ou nyamnyam selon les régions et les langues, est un être qui dispose de pouvoir surnaturels et qui interagit parfois avec les êtres humains, en particulier les chasseurs, détenteurs de certains secrets. Plus intéressant, on attribue à ces mêmes wokloni un rôle dans l’histoire du peuplement des régions sahéliennes comme en atteste la déclaration de l’anthropologue Filifing Sako : « En attendant, rappelons ce que tout le monde sait, à savoir que du primaire au quaternaire, le continent africain a connu des zones d’émersion, et qu’avec le quaternaire, qui a vu l’homme naître et évoluer, les négroïdes ont habité le nord de l’Afrique. Et il est prouvé que cette immense zone désertique qu’est le Sahara a été sinon une mer, du moins un très grand lac, et que c’est au fur et à mesure de l’assèchement de cette zone que les groupes humains qui habitaient ses rivages ou ses îles se sont repliés par vagues successives vers le sud, donc vers la forêt, habitat primordial des pygmées. Ainsi les nains wokloni des Bambaras et les atakurma des Songhay-Zarma seraient le « souvenir mythique » de ces petits hommes qui ont existé réellement et qui auraient été les premiers hommes sortis de l’état de nature pour entrer dans l’état de civilisation, de culture. On connaît le reste de l’histoire : l’arrivée des grands nègres, suivie bien plus tard de celle des Berbères et enfin des Arabes, je veux dire des Maures ».
A en croire le professeur Filifing Sako, ces êtres seraient donc une construction mentale, découlant du « souvenir mythique » des premiers habitants du sahel avant la désertification, populations qui s’apparenteraient aux pygmées d’Afrique Centrale. L’Afrique de l’Ouest compte aussi des populations pygmées répartis en une multitude de peuplades très différentes les unes des autres. D’après une étude réalisée à la fin des années 2010 par huit laboratoires du CNRS, du Muséum national d’histoire naturelle, de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de l’Institut Pasteur, les Pygmées de l’Afrique de l’Ouest auraient eu un ancêtre commun il a plus de 54 000 ans, et le début de leur fragmentation en divers peuplements date d’il y a environ 2800 ans.
Ces données nous permettent d’appréhender la notion de wokloni sous un angle beaucoup plus terre à terre, qui supposerait qu’ils sont une représentation commune à divers peuples d’Afrique, faisant référence à un passé lointain avant l’implantation des populations dites « classiques » dans plusieurs régions du continent. Certes, cela ne nous éclaire guère quant à la véracité des récits évoqués plus haut, qui attribuent à ces êtres des capacités extraordinaires et des représentations qui font directement écho aux observations d’ovnis ou PAN sous d’autres latitudes.
Cela ne nous éclaire pas davantage concernant les lumières rouges qui semblent aussi faire parti du folklore notamment au Mali à en croire les témoignages des personnes interrogées. Se pourrait il que ces observations correspondent au Konkoma évoqué par les traditionalistes, une entité qui se présentent sous la forme de points lumineux, de flammes ou de trainées de flammes ? Peut on établir des récurrences dans d’autres pays du continent ?
Il mériterait ainsi de poursuivre les investigations en élargissant la recherche à l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, afin de vérifier si de tels phénomènes ont également été reportés et si les récits cosmogoniques évoquent de telles créatures ou de telles manifestations. Bien évidemment, ce type de recherche nécessite de faire appel à des disciplines connexes, telle que la linguistique, l’anthropologie ou l’archéologie, afin de confronter des données historiques souvent parcellaires.
Nous verrons à travers d’autres articles que le phénomène ovni ou PAN est traité de façon quasi systématique en Afrique sous l’angle du religieux ou du mystique. Il conviendra donc de faire appel aux connaissances de spécialiste des religions endogènes ainsi qu’à des adeptes de ces mêmes religions, afin de dresser une phénoménologie qui puisse être confrontée à celle relative aux ovnis.

Diplômé d’un Master en Anthropologie et Ethnologie Sociale à l’EHESS et d’une maîtrise en Histoire Africaine Ancienne à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Tristan ROUTIER est spécialisé sur la décentralisation et le développement local en Afrique. Il travaille comme conseiller auprès de plusieurs Etats africains sur les questions de gouvernance (Bénin, Mali, Togo et Cameroun) depuis une dizaine d’années.
Passionné par l’histoire précoloniale du continent, il mène en parallèle plusieurs projets dans le domaine de l’histoire de l’art, de l’anthropologie et de l’archéologie. Musicien autodidacte, il est l’instigateur de festivals de musiques au Bénin et au Mali et a mis sur pied plusieurs formations musicales.
1 Au Japon un groupe de parlementaires étudie la question ovni sous le prisme de la sécurité national tandis qu’au Brésil, la profession d’ufologue est reconnue depuis 2024 par le ministère du travail.
2Djins et wokloni sont des personnages qu’on rencontre souvent dans la littérature fantastique ouest africaine.
3 Le 30 mai 1989 au soir, trois gardes-chasses d’une commune à Neuvelle-les-Lures, en Haute-Saône ont rapporté avoir vu une étranges lumière rouge dans le ciel, qui se déplaçait très vite sans faire de bruit. (Cf. « Neuvelle-Les-Lure (LA) (70) 30.05.1989 », Archives GEIPAN). En aout 2013, un témoignage similaire a été rapporté. Un individu avait assisté au phénomène alors qu’il se promenait sur la plage. « J’ai vu une lumière rouge intense, rouge feu. Les pêcheurs présents étaient surpris aussi par cette lumière un peu hexagonale, assez basse. J’ai pensé que c’était un ovni. » (Cf. «Quimper. Des mystérieuses lumières rouges-orangées dans le ciel », Ouest France du 05/09/2013).
4 Cf : Premier séminaire international de l’Association SCOA à Niamey, du 14 au 21 janvier 1981.





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