Masque pendé

Par Samson Mawulolo Ahlijah

La question des Ovnis en Afrique, pendant longtemps sujet fantôme et tabou, commence timidement par faire des remous. Depuis le crash de Roswell dans les années 1940, le monde occidental a commencé par observer le ciel avec de nouvelles perspectives. Il ne s’agissait plus de chercher à savoir si le temps allait changer ou non, s’il allait pleuvoir ou non, mais plutôt d’identifier d’étranges objets qui vraisemblablement, depuis la nuit des temps, survolent notre ciel. Cet intérêt soudain pour le ciel n’a pas touché l’Afrique, un continent plongé dans la précarité et le sous-développement où les difficultés du quotidien sont déjà assez nombreuses.

Sirius

Et pourtant, l’Afrique, berceau de l’humanité, serait peut-être le berceau des apparitions d’Ovnis et probablement l’endroit où l’Être venu d’ailleurs aurait pour la première fois rencontré l’Être vivant ici. Plusieurs récits semblent pointer dans cette direction. Les peuples Dogons possèdent de connaissance très poussée de la lointaine étoile Sirius et le mythe fondateur de nombreux peuples d’Afrique mentionne des êtres descendus du ciel.

Aujourd’hui, nous allons vous présenter trois histoires peu connues qui racontent le contact entre l’humanité et ses intelligences venues d’ailleurs sur le continent africain.

La première histoire qui nous intéresse est celle des Pendés, un peuple qui se retrouve majoritairement dans l’actuelle République démocratique du Congo, mais qui serait originaire de l’actuel territoire angolais. Dans les années 1800, ce peuple du Congo a reçu une visite assez atypique. Selon la tradition orale, des êtres venus du ciel à bord d’un engin volant auraient atterri dans la cité royale de Popokabaka. Les missionnaires qui ont pris connaissance de cette histoire l’ont banalisé et transformé en un banal conte primitif. Pour eux, il s’agissait d’une histoire forgée de toute pièce par les chefs Pendés pour marquer une certaine différence avec les autres peuples. Mais selon les Pendés ou Bapendés, cette rencontre avec des êtres venus d’ailleurs est à l’origine des masques et tenues excentriques portées jusqu’à nos jours dans toute la sous-région du Kwango lors des cérémonies ancestrales. On suppose que ces tenues et masques sont à l’image de l’apparence de ces extraterrestres. Quel était le message que ces derniers ont délivré au Bapendés ? Ont-ils laissé des artefacts ? Si oui lesquels. Il s’agit là d’autant de questions qui méritent des recherches plus approfondies.

Plusieurs années plus tard, c’est l’Afrique de l’Ouest, plus précisément la république d’Éburnie connu aussi sous le nom de République de Côte d’Ivoire qui est le théâtre d’apparition d’Ovni tout aussi originale. Dans un reportage réalisé pour la chaîne Canal + par le journaliste Joseph Andjou en 1997, Jeannot Guethaye Tadoa un habitant d’un village du sud de la Côte d’Ivoire a vu deux ouvertures qui projetaient des faisceaux de lumières blanc très éclatant sur sa peau et avoir eu l’impression que de la poussière d’or était jetée sur son corps. Ce jeune homme au discours sincère assure que la technologie qu’il a vue n’était pas d’origine humaine et qu’au contact de cette lumière, il fut plongé dans un état de joie et d’allégresse mêlé d’anxiété, car il savait dans sa conscience que tôt ou tard, cette lumière allait se retirer.

Abidjan

Dans le même reportage réalisé par Joseph Andjou, un homme d’âge mûr dont le nom n’a pas été précisé et qui vivait à l’époque en Côte d’Ivoire raconte comment, à bord d’un vaisseau extraterrestre, il a visité les planètes d’une civilisation extraterrestre multiplanétaire. Ces derniers l’ont premièrement conduit sur une planète qui porte le nom de Anti et où se trouvaient exclusivement des individus de couleur blanche, puis l’ont amené sur la planète Buyar qui est celle des hommes gris. Selon le témoin, il aurait mis 5 à 10 minutes pour acquérir la capacité d’écrire et de parler la langue de ces êtres venus d’ailleurs dans un laboratoire. Dans la séquence vidéo, l’homme écrit sur une feuille, à l’aide d’un alphabet étrange, une phrase qu’il prononce dans une langue tout aussi inconnue et qu’il traduit par : je suis un extraterrestre.

Vérité ou chimère, il appartient à chacun d’entre nous de juger de la valeur de ces histoires et de ces témoignages. Nous ne pensons pas personnellement que ces hommes et ses femmes qui affirment avoir été témoins de ces observations aient tout inventé de toute pièce. Et une chose est sûre, dans la profondeur des forêts du continent, au-delà des rivières et des montagnes, enfouies dans les contes et légendes, se trouvent cachée la fabuleuse histoire de l’humain et des autres humanités.

Samson Mawulolo Ahlijah

Laisser un commentaire

Tendances