
François Bingono Bingono est une figure majeure de la scène culturelle camerounaise, né en 1959 à Njantom, dans le Sud du Cameroun. Intellectuel polyvalent, il est à la fois journaliste, écrivain, anthropologue, dramaturge et comédien. Il se distingue par une approche pluridisciplinaire centrée sur la valorisation du patrimoine culturel africain, en particulier dans ses dimensions immatérielles et spirituelles.
Formé en lettres modernes et en arts du spectacle, il enseigne à l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) de Yaoundé. Chercheur engagé, il s’intéresse à l’épistémologie des formes traditionnelles de communication et à la dramaturgie africaine. Il participe activement à la transmission des savoirs ancestraux, notamment ceux liés à la pharmacopée, aux pratiques initiatiques et aux formes rituelles de communication.
Auteur prolifique, François Bingono Bingono a publié plusieurs ouvrages de fiction et d’anthropologie, ainsi que des pièces de théâtre qui interrogent les tensions entre tradition et modernité. Parmi ses œuvres les plus connues, on peut citer Evu sorcier, Ekeké, Ma bôm nkul, Mafin et Tafin, et Sidamour tue. Il œuvre également à la transmission des savoirs par des écrits pédagogiques et des interventions culturelles.
Reconnu pour son expertise sur les traditions orales et les pratiques culturelles africaines, il intervient régulièrement dans les débats publics et les instances nationales et internationales portant sur la culture et l’identité. À travers son travail, il contribue à préserver les racines culturelles africaines tout en les adaptant aux enjeux contemporains.
Le 20 mai dernier, il intervenait sur la chaîne UAP Afrique aux côtés de Tristan Routier (voir article sur ‘La phénoménologie OVNI au Sahel’) et discutait de la façon dont les sociétés africaines contemporaines pouvaient aborder différemment le sujet OVNI par rapport aux sociétés occidentales. Les échanges ont toutefois montré que pas plus sur le continent africain qu’ailleurs, les peuples sont prêts à un changement de paradigme sur cette question.





Répondre à catharine423 Annuler la réponse.